Semaine des maths

Pour la semaine des maths, du 12 au 18 mars, Mme Bouazzaoui et Mme Dailly ont proposé aux élèves de l’établissement de participer à un escape game, au CDI. Des énigmes mathématiques conduisaient les élèves d’indices en indices pour découvrir des enveloppes contenant des pièces de tangram. Avec ces pièces, il fallait reproduire une figure qui, une fois retournée, livrait un code permettant d’ouvrir une mystérieuse boite et d’en gagner le contenu.

   Très enthousiastes, les élèves ont joué le jeu et ont remporté leurs lots. Bravo à elles et eux !Les participations au concours de dessin ainsi que des ressources en mathématiques ont également été installée au CDI.

Les gagnant·e·s du concours de dessins sont Mata (élève de 6e) et Marta (élève de 3e), ex aequo, ainsi Ashley (élève de 6e) et Mohammed (élève de 6e).

Coco, el dia de los muertos

Les élèves de 4ème et de 3ème ont également travaillé sur le film « Coco, el dia de los muertos ».

TUTORAT 3°3- 6°5 SORTIE CINEMA

Dans le cadre du tutorat entre la classe de 6ème5 et la classe de 3e3e, les élèves se sont rendus à la salle Jean Vigo de l’Espace Magnan afin d’assister à la projection du film d’animation Coco. Ce fut un grand moment de plaisir partagé qui donna lieu à la réalisation de masques avec Mme Torri, professeure d’arts plastiques et de carte mentale en espagnol avec Mme Masfrand, professeure d’expagnol

 

¿CÓMO ES?

Les élèves de 5ème s’exercent à décrire des personnages.

S’informer pour construire son projet professionnel

Dans le cadre du parcours AVENIR, plusieurs actions ont  été menées auprès des élèves de 3ème volontaires. 
Le mercredi 7 février, des élèves sont allées au lycée Professionnel Magnan faire un mini-stage dans la section Esthétique-cosmétique.
Toujours au Lycée professionnel Magnan, le vendredi 16 février, des élèves intéressés se sont rendus, accompagnés de M.Michel et Mme Rothschild, au froum des métiers organisé l’après-midi afin de rencontrer et de dialoguer avec des lycées et leurs professeurs. Ce fut l’occasion de découvrir le large éventail des formations proposées par l’établissement et de visiter les locaux.
 
 
Enfin le mardi 20 février, des élèves de 3ème intéressés par une formation professionnelle ont accueilli  au collège, les membres de l’AFDET (association française pour le développement de l’enseignement technique) ainsi que Madame Carladous, qui leur a présenté le monde de son entreprise de travaux publics (SPADA -installée à cagnes-sur-mer) et a répondu à leur nombreuses questions sur les métiers du bâtiment.   
 
 
Deux dates à retenir prochainement :
Le vendredi 16 mars : la Nuit de l’orientation
 
Le samedi 24 mars de 8h30 à 12h : Portes ouvertes du Lycée professionnel Magnan
 

Atelier de réflexion : le respect

Dans le cadre des ateliers menés par Mme Boyer-Lorenzini et avec Mme Maugendre, assistante sociale au collège, les élèves de 6ème ont partagé leurs idées sur le thème du respect. Voici une  animation pour présenter leur travail.  
 

Mes droits et devoirs sur Internet

Plusieurs classes de CM1 du secteur viennent dans l’établissement pour travailler avec Mme Ribière, professeure documentaliste, au CDI du collège, ce les droits et les devoirs de chacun sur Internet. On peut tous et toutes être auteur·e sur Internet mais qu’a-t-on le droit de publier ? Quels sont nos devoirs d’internautes ?

Les classes concernées cette année sont

  • Les CM1 de Mme Pardini, Ecole des Baumettes II
  • Les CM1-CM2 de Mme Rohr, Ecole Saint Philippe
  • Les CM1 de Mme Buchaillard, Ecole Saint Philippe
  • Les CM1 de M. Pépiot, Ecole Saint Philippe
  • Les CM1 de M. Merle, Ecole des Baumettes I
  • Les CM1 de Mme Chila, Ecole des Baumettes I

Comment évaluer la fiabilité d’un site Internet ?

Plusieurs classes de CM1 et CM2 viennent dans l’établissement pour travailler avec Mme Ribière, professeure documentaliste, au CDI du collège, sur la fiabilité de l’information sur Internet. Comment peut-on savoir si on peut avoir confiance dans un site Internet ou non ? Les classes concernées cette année sont :

  • Les CM2 de M. Pujol et Mme Stella, Ecole Saint Pierre d’Arènes
  • Les CM2 de M. Bassilana, Ecole Saint Pierre d’Arènes
  • Les CM2 de Mme Johnson, Ecole Saint Philippe
  • Les CM2 de Mme Woerly, Ecole Saint Philippe
  • Les CM2 de Mme Gauthier, Ecole des Baumettes II
  • Les CM2 de Mme Pierre, Ecole des Baumettes I
  • Les CM2 de Mme Treuil, Ecole des Baumettes I

Le voyage de la Mémoire

Jeudi 22 Février, 19 élèves de 3ème accompagnés de 3 professeurs se sont rendus pour la journée à Auschwitz. Comme chaque année, depuis 2002, le conseil général des Alpes Maritimes invite des collégiens à se rendre en Pologne visiter le centre d’extermination.

Les élèves accompagnés d’une délégations du rectorat de Nice, du Conseil Général, et de trois témoins (une ancienne déportée et deux anciens enfants cachés), ont pris l’avion très tôt jeudi, en destination de Cracovie puis ont visité les camps d’Auschwitz-Birkenau et Auschwitz 1. C’est avec émotion et gravité, qu’ils ont découvert les baraquements, les chambres à gaz, les fours crématoires, les objets récupérés sur les déportés juifs, toute l’horreur de cette tragédie.

Lors d’une cérémonie d’hommage, 3 élèves, Maria, Maïmouna et Ethan ont lu le poème de Paul Celan, Todesfugue.

Cette journée particulière restera dans les mémoires de tous et fait de chacun des participants de ce voyage, le porteur d’une mémoire à transmettre.

Atelier pédagogique avec le Mémorial de la Shoah hors les murs

Mardi 20 et mercredi 21 février, 3 classes de 3ème ont participé à un atelier pédagogique organisé par le Mémorial de la Shoah.  Ludovic Fresse est venu travailler avec les élèves sur le thème des Jeux Olympiques de Berlin à Auschwitz.

Le sport peut être perçu comme un « défouloir », solidaire quand il est collectif, dépassement de soi,  mais il peut être également un terrible outil politique.  

 

Dès les grands meetings  de 1933, organisés pour s’adresser aux adolescents des jeunesses hitlériennes  (crées en 1922 et rendues obligatoires en 1936), Hitler exaltait les jeunes allemands  à s’endurcir, à être forts. Ce discours s’accompagnait dans les écoles d’une discipline sportive exacerbée  : jusqu’à 10h  de sport hebdomadaire. Mais pas n’importe quels sports : la boxe ( sport de combat), l’athlétisme (sport de performance pure) étaient davantage valorisés au détriment des sports collectifs ( comme le football par exemple). Il s’agissait de former de futurs hommes forts, endurants, et de développer les qualités physiques et mentales de futurs soldats fin prêts à se battre.

 

En s’appuyant sur la chronologie – occasion de réviser leurs cours d’histoire-  les élèves ont compris comment Hitler, alors Chancelier, aidé de Goebbels, avaient saisi l’opportunité de faire des jeux Olympiques ( attribués par le CIO en 1931 à la République de Weimar )  un formidable outil de propagande politique afin d’impressionner et de rassurer l’opinion mondiale.

 

Ce pari fut gagné. Les témoignages sont nombreux pour célébrer la qualité de l’organisation allemande et l’accueil sympathique qui était réservé aux athlètes des 51  nations représentées. Malgré les appels au boycott du régime hitlérien, malgré la tentative espagnole d’organiser des « Olympiades populaires » ( tentative avortée par le début de la guerre civile d’Espagne le 16 juillet 1936), l’événement fut un succès  politique et sportif : L’Allemagne engrangeant 89 médailles (dont 33 en or). Le triomphe d’Hitler aurait été total sans compter la présence de l’incroyable Jesse Owens, qui remporta à lui seul 4 médailles d’or (Saut en longueur, 100 mètres, 200 mètres puis relais 4 × 100 mètres)et établi un nouveau record du monde en 200m.

Ce fut aussi l’occasion le destins de sportifs moins connus tel Alfred Nakache, le nageur vedette de l’équipe de natation française en 1936, qui sera déporté, parce que juif ( sans doute dénoncé par un autre nageur français rival) avec  sa famille en 1943 à Auschwitz. Fait incroyable, durant sa déportation, il continua à nager – au péril de sa vie- durant l’été 43 dans les réserves d’eau du camp de Muna (Auschwitz 3) avec la complicité des autres déportés qui le soustrayaient  à la surveillance des Kapos nazis. Acte insensé ? Mais surtout moyen de rester un homme, de résister coûte que coûte à l’entreprise inexorable de destruction menée par les nazis.  Alfred Nakache survivra à la déportation,  mais ni sa femme Paule et ni sa petite fille, Annie.  Il continuera à nager, participant dans l’équipe de Water Polo aux Jeux olympiques de Londres en 1948. Il nagera jusqu’à sa mort,  survenue lors d’une crise cardiaque en pleine mer…

Merci à Ludovic Fresse pour  cette intervention qui a captivé les élèves et merci au Mémorial de la Shoah de permettre aux collégiens de Province de bénéficier de leurs ateliers pédagogiques.

Aller au contenu principal