Afin de clore cette année, les élèves de « l’Atelier Patrimoine » du Micro-collège sont allés visiter le Vieux-Nice. Au côté de Madame Colly, Mme Carlier leur a narré l’histoire (la grande et la petite) du « Babazouk », centre historique de Nice depuis le Moyen Age. A travers les ruelles étroites et fraîches se sont succédé l’époque baroque, le Risorgimento et la Nice française.
Les élèves ont particulièrement été marqués par l’évocation du ghetto niçois. Dans l’ancienne rue de la Juiverie, on trouve encore les traces de gonds des lourdes portes que l’on fermait la nuit, pour « maintenir » les Juifs dans leur unique rue. Et ce entre le XVe et le milieu du XIXe siècle.
Nous citerons évidemment deux héros niçois : Catarina Segurana à qui la légende attribue un tour de force face aux assauts de la flotte ottomane, venue s’emparer de Nice au XVIe siècle : pour faire fuir l’ennemi elle aurait soulevé ses jupons et montré ses fesses. Elle n’en demeure pas moins l’expression d’un fort sentiment patriotique et identitaire.
La figure de Garibaldi, dont la statue trône sur la place du même nom, demeure assez ambiguë à Nice. Né français en 1815, il devient le « Héros des Deux-Mondes » en combattant en Amérique du Sud, puis œuvre pour l’unité italienne. Mais en 1860, il devient député de Nice à l’Assemblée française. On lui en veut encore beaucoup ; d’aucuns le voyant toujours comme un traître.
Il n’y a pas de belle sortie sans bonne nourriture : un peu de socca et une bonne glace de chez Fennochio, glacier réputé sur la place Rossetti devant la cathédrale sainte 
